Base de données internationale sur le saumon du Pacifique

Une nouvelle archive électronique contenant des enregistrements des données collectées par les navires de recherche sur le saumon dans l'océan Pacifique Nord et ses mers marginales depuis le milieu du XXe siècle a été constituée. La plupart des données ont été collectées sous les auspices de l'INPFC (Commission internationale des pêches du Pacifique Nord) qui a existé de 1953 à 1992. Elle comptait trois pays membres (le Canada, le Japon et les États-Unis d'Amérique) qui souhaitaient principalement déterminer la vulnérabilité du saumon produit par leurs pays à la capture par la pêche au saumon en haute mer, principalement par les Japonais. L'INPFC a coordonné l'étude scientifique internationale la plus complète de l'histoire sur la biologie du saumon en haute mer. Alors que l'intérêt politique pour la connaissance de la biologie du saumon en haute mer a diminué dans les années 1970, les diverses agences participant à des expéditions exploratoires de pêche au saumon ont accordé un niveau d'attention variable aux enregistrements d'importance biologique générés à cette époque. Ces données sont importantes car elles continuent de constituer la base de ce que l'on sait de l'abondance et de la répartition du saumon du Pacifique au-delà des plateaux continentaux. Les évaluations actuelles et futures du changement doivent être comparées à ces données.

Fin 2024, les archives (version 1.3.1) comprenaient actuellement 50 832 opérations de pêche (position, date, capture, effort, SST) et 1 170 207 saumons examinés (longueur, poids, sexe, âge, taille des gonades). Les données manquantes dans certains champs sont fréquentes. Une grande partie des archives contient ce qui avait déjà été transcrit dans divers formats électroniques par différentes agences à différentes époques depuis les années 1960. L'effort actuel visait à développer un format et un système de codage communs pour les mesures et les observations qui étaient partagés en commun par différents organismes. Heureusement, les scientifiques travaillant pour l'INPFC avaient établi des protocoles et des normes d'échange de données, si bien que la plupart des données de base sur le saumon ont été collectées et enregistrées à l'aide de méthodes similaires.